Occurences de l'expression

ur

pour ROUSSEAU, Jean-Baptiste

Options de recherche : partie de mot et insensible à la casse

LE CAFÃ‰ (1694)

Et moi, mordi, je vous soutiens que non et je mets cent pistoles que nous n'aurons rien cette année en Hongrie. (Acte 1, scène 1, CORONIS)
Vous me feriez enrager, monsieur Coronis. (Acte 1, scène 1, LA SOURDIÈRE)
Vous voulez savoir cela mieux que moi qui vois tous les jours aux Tuileries un homme qui reçoit toutes les semaines la gazette de Constantinople. (Acte 1, scène 1, LA SOURDI?RE)
Et moi, je vous dis que je vis hier, entre ses mains, une lettre de l'aumônier d'un des principaux bâchas, qui marque expressément que le grand vizir est en marche avec deux cent mille hommes, et qu'il va droit à Belgrade, pour l'assiéger par terre et par mer. (Acte 1, scène 1, LA SOURDIÈRE)
Je parie que monsieur Carondas sera de mon avis. (Acte 1, scène 1, LA SOURDIÈRE)
Monsieur, holà ! (Acte 1, scène 1, LA SOURDI?RE)
Monsieur Carondas, réveillez-vous. (Acte 1, scène 1, LA SOURDI?RE)
Je revois a l'épithalame de monsieur Jobelin le notaire et de la fille du logis. (Acte 1, scène 1, CARONDAS)
Ils attendent qu'elle soit faite pour se marier ; et j'ai bien voulu y donner un de ces quarts d'heure précieux que j'emploie à chanter les louanges des dieux et des héros. (Acte 1, scène 1, CARONDAS)
Monsieur Jobelin est mon ancien ami, et je dois prendre part à tout ce qui regarde ce mariage. (Acte 1, scène 1, LA SOURDIÈRE)
Monsieur Carondas, peut-on voir votre épithatame ? (Acte 1, scène 1, LA SOURDI?RE)
Célébrons la douce journée, v.2 (Acte 1, scène 1, CARONDAS)
Où deux amants heureux s'unissent pour toujours. v.3 (Acte 1, scène 1, CARONDAS)
Venez, tendres Amours, combler la destinée v.4 (Acte 1, scène 1, CARONDAS)
Que de ses flancs féconds, puisse dans peu de jours v.6 (Acte 1, scène 1, CARONDAS)
Sortir une heureuse lignée1 v.7 (Acte 1, scène 1, CARONDAS)
Et très avantageux pour le futur époux. (Acte 1, scène 1, CORONIS)
Vous verrez bien autre chose, si je puis obtenir des libraires qu'ils impriment mon incomparable traduction de la Batrachomyomachie d'Homère, car j'excelle dans les traductions des anciens auteurs, et je travaille actuellement à mettre en vers grecs l'Énéide de Virgile, pour la commodité de ceux qui n'entendent point la langue latine. (Acte 1, scène 1, CARONDAS)
Attendez, monsieur, ce n'est pas cela ; vous dérangez le jeu. (Acte 1, scène 1, LE SECOND JOUEUR)
On n'a jamais joué du malheur dont je joue. (Acte 1, scène 1, LE SECOND JOUEUR)
Eh quoi toujours du bruit ? (Acte 1, scène 1, CARONDAS)
Sortons, fuyons : ultra sauromatas hinc libet. (Acte 1, scène 2, CARONDAS)
Adieu donc, monsieur Carondas. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Bonjour, mon ami. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Eh, te voilà, vieux pécheur ! (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Quelle heure est-il ? (Acte 1, scène 2, L'ABBÉ)
Messieurs, vous jouez aux dames. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Morbleu, monsieur, cela ne se fait point ; vous avez tort. (Acte 1, scène 2, LE PREMIER JOUEUR)
Attendez, Monsieur, j'avais gagné. (Acte 1, scène 2, LE PREMIER JOUEUR)
En cas qu'il vienne, je vous prie monsieur Coronis, de lui dire que je me suis informé de son monsieur Jobelin, et que je suis instruit à fond de tout ce qui regarde cet homme-là. (Acte 1, scène 3, L'ABBÉ)
Pour moi j'ai rendez-vous chez Forel. (Acte 1, scène 3, L'ABBÉ)
Il est tard, et j'ai peur qu'on ne soupe sans moi. (Acte 1, scène 3, L'ABB?)
Comment, monsieur l'Abbé, à dix heures du soir n'avoir point dîné, et être ivre! (Acte 1, scène 3, CORONIS)
Je me suis mis à table ce matin entre sept et huit, et nous avons déjeuné jusqu'à l'heure qu'il est. (Acte 1, scène 3, L'ABBÉ)
Quel heureux naturel ! (Acte 1, scène 3, CORONIS)
Pour vingt-cinq bouteilles s'enivrer ! (Acte 1, scène 3, L'ABBÉ)
Il n'y a plus d'hommes, mes amis, et le monde va toujours en déclinant. (Acte 1, scène 3, L'ABB?)
Bonsoir, messieurs, je m'en vais boire à votre santé. (Acte 1, scène 3, L'ABB?)
L'Abbé te cherchait tout à l'heure; il a des 'nouvelles à t'apprendre. (Acte 1, scène 4, CORONIS)
Comment tu serais amoureux ? (Acte 1, scène 4, CORONIS)
Amoureux ou non, je t'assure que la petite personne est fort aimable; et, sa beauté à part, elle a vingt mille écus. (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Va, va, mon pauvre Chevalier, l'intérêt a rapproché les conditions, et nous voyons bien des gentilshommes qui vivraient en roturiers, s'ils n'avaient épousé des roturières. (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Sans doute ; et la délicatesse sur les mésalliances ne subsiste plus que chez les Allemands. (Acte 1, scène 4, CORONIS)
Je suis gentilhomme et gueux : elle est roturière et riche ; j'aurai de l'argent pour ma noblesse la compensation ne m'est pas désavantageuse; Vous êtes tous deux mes amis. (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Je ne désespère pas encore, et si vous voulez me seconder, avant qu'il soit peu nous ferons bien tourner la chance. (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Tu sais combien je t'aime, et avec quelle fidélité nous avons toujours partagé les émoluments du lansquenet. (Acte 1, scène 4, CORONIS)
Vous savez que notre notaire est joueur, et que la confiance qu'il a en son habileté, fait qu'il s'embarque le plus aisément du monde. (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Or, j'ai un valet, qui assurément est un des plus adroits fripons qu'il y ait à vingt lieues à la ronde. (Acte 1, scène 4, DORANTE)
J'ai concerté avec lui qu'il engagerait mon homme au jeu, et que pendant que vous amuseriez ce vieux renard de La Sourdière qui ne le quitte jamais. (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Monsieur, je n'ai pu trouver votre gros Abbé ; et si, j'ai été dans tous les cabarets de la ville. (Acte 1, scène 5, LA-FLÈCHE)
Vraiment, voilà bien de quoi, et j'en ai bien fait d'autres il n'y a que huit jours que j'ai l'honneur de vous servir ; mais quand nous nous connaîtrons mieux, vous verrez qu'en fait de fourberie, personne, Dieu merci, n'est capable de me faire la leçon. (Acte 1, scène 5, LA-FLÈCHE)
Mais surtout pour enfiler une dupe à quelque jeu que ce soit, et lui, tirer par cent moyens ingénieux tout l'argent de sa bourse, je suis le garçon de France le plus en réputation. (Acte 1, scène 5, LA FL?CHE)
Oh vraiment, monsieur, pardonnez-moi. (Acte 1, scène 5, LA-FLÈCHE)
J'ai été autrefois un des principaux marguilliers du café et j'avais droit de séance à ce banc redoutable, d'où il part tous les jours tant d'arrêts contre la réputation des femmes ; où les mystères du gouvernement sont si bien développés et les intérêts des princes de l'Europe si savamment approfondis. (Acte 1, scène 5, LA FL?CHE)
Point du tout, monsieur; c'est mon fort que le déguisement, et je suis un petit Protée. (Acte 1, scène 5, LA-FLÈCHE)
Est-il question de représenter un partisan par exemple ; j'ai des secrets pour me noircir la barbe, épaissir ma taille, me rendre l'oeil hagard et grossir mon ton de voix. (Acte 1, scène 5, LA FL?CHE)
Par cent petites métamorphoses de cette nature, j'avais amassé quelque argent, et je serais à mon aise, sans un revers de fortune qui m'a coulé a fond. (Acte 1, scène 5, LA FL?CHE)
Oui : un fils de famille, à qui j'avais gagné un soir mille écus au jeu s'avisa d éplucher ma conduite dans un procès qu'il me fit ; la justice donna une mauvaise tournure à la chose, et cela m'a ruiné. (Acte 1, scène 5, LA-FLÈCHE)
Mais voici monsieur Jobelin ; retire-toi, et va te préparer. (Acte 1, scène 5, DORANTE)
Il vient ici pour coqueter. (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Oh parbleu, il faut que je dérange l'économie de sa parure. (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Bonsoir, monsieur Jobelin. (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Serviteur, je n'ai pas le temps de m'amuser. (Acte 1, scène 6, JOBELIN)
Ne saurait-on vous dire un mot ? (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Je suis bien aise de vous faire compliment sur vos noces ; car enfin il serait fort extraordinaire que dans un café il ne se trouvât pas une fille dont l'esprit pût entrer en concurrence, pour la préférence... (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Pour ce qui est de l'opéra, comme je vous dis, je n'aime guère à aller aux Tuileries mais à cela près, je trouve, tout compté, tout rabattu, que c'est fort bien fait à vous de vous marier. (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Je ne dis pas que Launay ne soit le premier homme que nous ayons en fait de vaisselle ; quoiqu'à le bien prendre, la manufacture des Gobelins ne laisse pas d'avoir son mérite. (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Mais après tout, depuis que les toiles des Indes sont défendues, je suis pour les bureaux de la Chine. (Acte 1, scène 6, LE CHEVALIER)
Morbleu, messieurs, je vous enverrai au diable avec vos sottises. (Acte 1, scène 7, JOBELIN)
Hé bien, Louison, vous allez être mariée ; je perds toute espérance d'être à vous et vous avez consenti à un mariage qui me fera mourir. (Acte 1, scène 8, DORANTE)
Pourquoi-me querellez-vous est-ce ma faute à moi ? (Acte 1, scène 8, LOUISON)
Ma mère m'a menacée de me renvoyer dans le couvent, si je n'épousais monsieur Jobelin. (Acte 1, scène 8, LOUISON)
Je serais bien aise d'être mariée avec vous ; mais je ne veux point retourner au couvent. (Acte 1, scène 8, LOUISON)
Non, ce n'est pas là de quoi me contenter : et je ne saurais souffrir que votre personne et votre coeur soient partagés. (Acte 1, scène 8, DORANTE)
Oui, pourvu que ma mère ne sût pas que je vous l'ai conseillé, car elle me querellerait bien fort. (Acte 1, scène 8, LOUISON)
Elle n'en saura rien. (Acte 1, scène 8, DORANTE)
Aimez-moi toujours ; c'est tout ce que ma tendresse exige de vous. (Acte 1, scène 8, DORANTE)
Voyez-vous, elle m'a toujours tenue dans la dépendance, et elle ne veut pas seulement que je parle aux messieurs qui viennent ici, parce qu'elle dit que leurs discours font venir l'esprit aux filles. (Acte 1, scène 8, LOUISON)
Dame, je vous l'ai déjà dit ; je ne veux point retourner au couvent. (Acte 1, scène 8, LOUISON)
Je vais rassembler les gens dont j'ai besoin pour mon entreprise. (Acte 1, scène 8, DORANTE)
Monsieur Jobelin est-il ici ? (Acte 1, scène 9, MADAME-JÉRÔME)
Il m'a pensé faire mourir de rire, de la figure dont il était bâti. (Acte 1, scène 9, LOUISON)
Petite impertinente, vous êtes entêtée, à ce que je vois ; et quelque colifichet blondin vous aura donné dans la vue. (Acte 1, scène 9, MADAME-JÉRÔME)
N'est-ce point Narcisse, ce petit fat, qui depuis le matin jusqu'au soir se fait l'amour à lui-même ; qui passe toute la journée à se mirer dans sa perruque, ajuster sa steinkerque, et se faire les yeux doux dans un miroir ? (Acte 1, scène 9, MADAME J?R?ME)
Ce bourgeois qui se croit de qualité, parce qu'il s'enivre avec ceux qui en sont ? (Acte 1, scène 9, LOUISON)
Il a mille défauts que je ne saurais souffrir. (Acte 1, scène 9, LOUISON)
Si bien donc que c'est Dorante qui vous tient au coeur ? (Acte 1, scène 9, MADAME-JÉRÔME)
Pourquoi lui en trouverais-je ? (Acte 1, scène 9, LOUISON)
Je sais qu'il est assez honnête homme ; mais Monsieur Jobelin a une bonne charge par devers lui, et c'est mieux votre fait qu'un jeune homme qui n'a rien que son esprit et sa bonne mine. (Acte 1, scène 9, MADAME-JÉRÔME)
Monsieur, voilà ma fille, qui est ravie de vous voir, et qui se dispose le plus agréablement du monde à vous épouser. (Acte 1, scène 10, MADAME-JÉRÔME)
Oui, voilà un beau magot, pour être ravie de l'épouser ! (Acte 1, scène 10, LOUISON)
Mademoiselle, tout ainsi qu'ès-pays coutumiers, le vassal est tenu de prêter serment de foi et d'hommage-lige entre les mains de son seigneur féodal, avant qu'entrer en possession des terres acquises dans sa mouvance ; de même viens-je en qualité de votre vassal indigne, vous promettre foi et loyauté perpétuelle, avant qu'entrer en possession du fief seigneurial de vos beautés, à moi acquis par la cession de madame votre mère, et le contrat qui sera incessamment passé par-devant les notaires au Châtelet de Paris. (Acte 1, scène 10, JOBELIN)
Elle dit, monsieur, qu'elle vous est fort obligée, et que le don de votre coeur lui est extrêmement cher. (Acte 1, scène 10, MADAME-JÉRÔME)
Mon coeur, mademoiselle, est un immeuble qui vous appartient, et sur lequel vous avez hypothèque, depuis que j'ai eu l'honneur de vous voir. (Acte 1, scène 10, JOBELIN)
monsieur, il faut l'excuser si elle ne répond pas aux choses que vous dites ; elle est un peu honteuse. (Acte 1, scène 10, MADAME-JÉRÔME)
Le mariage l'enhardira ; et demain à l'heure qu'il vous plaira nous ferons dresser le contrat. (Acte 1, scène 10, MADAME J?R?ME)
Monsieur, je vous donne le bonsoir. (Acte 1, scène 10, MADAME J?R?ME)
La mère prévenue, la fille charmée de moi, le mariage prêt à se conclure, et vingt mille écus qui vont me sauter au collet. (Acte 1, scène 10, JOBELIN)
Oh parbleu je ne craindrai plus la persécution de mes créanciers, et j'aurai enfin de quoi payer ma charge. (Acte 1, scène 10, JOBELIN)
Ma foi, les habiles gens se tirent toujours d'intrigue, et l'esprit est le vrai passe-partout de la fortune. (Acte 1, scène 10, JOBELIN)
Vous voilà, à la fin ; il y a deux heures que je vous cherche. (Acte 1, scène 11, LA SOURDIÈRE)
Serviteur je suis bien aise de vous rencontrer. (Acte 1, scène 11, JOBELIN)
Je vous dis encore une fois de prendre garde à vous, et qu'on songe à vous jouer un mauvais tour. (Acte 1, scène 11, LA SOURDIÈRE)
Un mauvais tour, a moi ? (Acte 1, scène 11, JOBELIN)
Allez, allez, Monsieur de La Sourdière, nous sommes un peu Grecs ; et on ne prend pas des chats comme nous sans mitaines. (Acte 1, scène 11, JOBELIN)
Vous me faites mourir, avec votre confiance imprudente, et... (Acte 1, scène 11, LA SOURDIÈRE)
Mais quelle figure est ceci ? (Acte 1, scène 11, LA SOURDI?RE)
Messieurs, serviteur. (Acte 1, scène 12, LA-FLÈCHE)
On m'a dit que vous étiez Monsieur Jobelin. (Acte 1, scène 12, LA FL?CHE)
Je vous ai tantôt été chercher dans votre étude ; mais comme vous n'y étiez pas, je ne vous y ai point trouvé, et je suis allé de là à l'Alliance, prendre un peu de nourriture, modérément pourtant. (Acte 1, scène 12, LA-FLÈCHE)
Je vous demande pardon monsieur, si je parle de mes affaires devant vous. (Acte 1, scène 12, LA-FLÈCHE)
Monsieur, de tout mon coeur. (Acte 1, scène 12, LA SOURDIÈRE)
De tout mon coeur fort bien. (Acte 1, scène 12, LA-FLÈCHE)
J'y suis venu pour faire une recrue ; et en attendant, je passe le temps au cabaret à faire mes observations sur la guerre présente. (Acte 1, scène 12, LA-FLÈCHE)
Voilà des observations d'un grand secours à la république ! (Acte 1, scène 12, JOBELIN)
D'un grand secours ? (Acte 1, scène 12, LA-FLÈCHE)
Je me donne au diable, si j'étais général d'armée et qu'on me laissât faire, j'ai un plan dans ma tête pour conquérir toute l'Europe en une campagne. (Acte 1, scène 12, LA FL?CHE)
Il faut qu'ils crèvent ; la mortalité se met dans leur armée, et par conséquent, me voilà maître de tout ce pays-là. (Acte 1, scène 12, LA FL?CHE)
Attendez je crois que nous ferions mieux de conquérir auparavant la Turquie. (Acte 1, scène 12, LA FL?CHE)
Mais messieurs ne vous enivrez pas, au moins. (Acte 1, scène 12, LA FL?CHE)
Prenez haleine, monsieur, vous avez fait une assez belle campagne. (Acte 1, scène 12, LA SOURDIÈRE)
Oui, mais voilà bien du pays battu et pour faire tout ce chemin-là, il faudrait donner des chevaux de poste à toute votre armée. (Acte 1, scène 12, JOBELIN)
J'ai quinze hommes à refaire à ma compagnie, avant de retourner à notre garnison ; et comme je n'ai point d'argent, voilà un diamant de cinq cents écus, que je vous prie de me faire mettre en gage pour deux ou trois cents pistoles. (Acte 1, scène 12, LA-FLÈCHE)
Pour deux ou trois cents pistoles ! (Acte 1, scène 12, JOBELIN)
Monsieur, vous ne trouverez guère que quatre cents francs là-dessus. (Acte 1, scène 12, JOBELIN)
Allons, je m'en vais te jouer au piquet pour cent pistoles contre le premier venu. (Acte 1, scène 12, LA-FLÈCHE)
Monsieur, si vous êtes homme à jouer, je ferai votre affaire. (Acte 1, scène 12, JOBELIN)
Je veux vous procurer la pratique du régiment, pour tous les contrats de mariage et d'acquisition de rente que feront nos officiers. (Acte 1, scène 12, LA-FLÈCHE)
Je crois que les acquisitions aussi bien que les mariages de ces messieurs-là se font aisément sans contrat. (Acte 1, scène 12, JOBELIN)
Je tiens l'âne par la bride, et le diamant est bien aventuré. (Acte 1, scène 12, JOBELIN)
Hé, bonsoir, La Sourdière, où vas-tu ? (Acte 1, scène 13, LE CHEVALIER)
Je suis ton serviteur. (Acte 1, scène 13, LE CHEVALIER)
Cadédis, vous nous écouterez, ou nous aurons du bruit. (Acte 1, scène 13, CORONIS)
Un de nos amis, qui se désennuyait à casser des vitres et des lanternes dans la rue Saint-Honoré, a été poursuivi par une compagnie du guet à pied. (Acte 1, scène 13, LE CHEVALIER)
Nous les avons arrêtés en leur présentant du rossolis et de l'eau-de-vie. (Acte 1, scène 13, LE CHEVALIER)
Ils y ont pris goût ; et pendant qu'ils buvaient, nous leur avons escamoté leurs armes. (Acte 1, scène 13, LE CHEVALIER)
Ils s'en sont aperçus ; recours à la rasade. (Acte 1, scène 13, LE CHEVALIER)
Le sergent, plus ivre qu'eux, les a tous menés au Chatelet, comme perturbateurs du repos public. (Acte 1, scène 13, LE CHEVALIER)
Boire le jour, courir la nuit, casser des vitres, arracher des enseignes enivrer le guet : voilà le secret d'attraper un jour quelques bons coups de mousquet sur les oreilles. (Acte 1, scène 13, LA SOURDIÈRE)
vous voilà, monsieur le Caton, qui parlez par sentences. (Acte 1, scène 13, LE CHEVALIER)
Sais-tu bien qu'il n y a rien de meilleur pour la santé, que de berner de temps en temps les gens qui nous déplaisent ? (Acte 1, scène 13, LE CHEVALIER)
Demande aux médecins cela éclaircit les humeurs, cela rafraîchit le sang, et cela aide à la digestion. (Acte 1, scène 13, LE CHEVALIER)
Comment, mordi des coquins s'érigeront en perturbateurs des divertissements de tune, et nous ne réformerions pas cet abus ? (Acte 1, scène 13, CORONIS)
Serviteur. (Acte 1, scène 13, LA SOURDIÈRE)
Tout perfide qu'il est, mon lâche coeur le suit. v.25 (Acte 1, scène 13, CORONIS)
Quitter mon berger pour Médor. v.27 (Acte 1, scène 13, CORONIS)
Il n'est point de grandeur que le ciel irrité v.31 (Acte 1, scène 13, CORONIS)
Les rossignols, dès que le jour commence, v.33 (Acte 1, scène 13, CORONIS)
Chantent l'amour qui les anime tous. v.34 (Acte 1, scène 13, CORONIS)
Tout ce qui s'appelle opéra, voyez-vous, ne peut être que bon et agréable ; et la raison, la voici c'est que dans un opéra, vous trouvez de tout, vers, musique, ballets, machines, symphonies ; c'est une variété surprenante, il y a de quoi contenter tout le monde. (Acte 1, scène 13, CORONIS)
Voulez-vous du burlesque ? (Acte 1, scène 13, CORONIS)
En un mot, c'est un enchantement ; et ce serait une chose accomplie, si l'on pouvait faire encore que le chant fût fait pour les vers, et les vers pour le chant. (Acte 1, scène 13, CORONIS)
Pour moi, je ne me divertis point à l'Opéra ; et je n'y vais jamais que pour folâtrer dans les coulisses avec quelque danseuse. (Acte 1, scène 13, LE CHEVALIER)
Il est vrai que bien des gens y vont présentement pour tout autre plaisir que celui des oreilles. (Acte 1, scène 13, CORONIS)
Messieurs, il est minuit sonné ; faites-moi la grâce de vous retirer. (Acte 1, scène 14, MADAME-JÉRÔME)
Par la raison, monsieur, que voici l'heure des femmes ; et puisqu'elles ne viennent pas vous incommoder le jour, il est bien juste que vous leur laissiez la nuit chacun le sien n'est pas trop. (Acte 1, scène 14, MADAME-JÉRÔME)
Vous êtes pour les récréations nocturnes, madame Jérôme. (Acte 1, scène 14, LE CHEVALIER)
Oh vraiment, si on n'avait d'autres rentes que la dépense qui se fait ici de jour, et sans le casuel de la nuit, on courrait risque d'avoir les dents bien longues. (Acte 1, scène 14, MADAME-JÉRÔME)
Vous êtes cinq ou six, qui, pourvu que vous soyez toute une après-dînée ici à chanter des chansons, dire des fadaises, conter une histoire de celui-ci, une aventure de celle-là, et faire la chronique scandaleuse du genre humain, ne vous embarrassez pas du reste. (Acte 1, scène 14, MADAME J?R?ME)
Pour moi je suis brouillé avec ma petite marchande de dorure, et je ne saurais vous payer qu'à la paix. (Acte 1, scène 14, LE CHEVALIER)
Et moi, je vous proteste que le premier argent que je gagnerai à trois dés, sera pour vous. (Acte 1, scène 14, LA SOURDIÈRE)
Voilà des dettes bien assurées. (Acte 1, scène 14, MADAME-JÉRÔME)
Tudieu vous avez la parole bien libre, pour un homme qui était ivre il n'y a qu'un moment. (Acte 1, scène 15, JOBELIN)
Allons, les bons comptes font les bons amis ; payez-moi tout à l'heure ou je vous passe mon épée au travers du corps. (Acte 1, scène 15, LA-FLÈCHE)
Messieurs séparez-nous, je vous prie. (Acte 1, scène 15, JOBELIN)
Comment, morbleu, on insulte monsieur Jobelin. (Acte 1, scène 15, LE CHEVALIER)
Messieurs quel désordre je suis perdue. (Acte 1, scène 15, MADAME-JÉRÔME)
Un chirurgien ! (Acte 1, scène 15, LA-FLÈCHE)
Sauvons-nous, messieurs. (Acte 1, scène 15, CORONIS)
Ah, ciel monsieur de Boisclair, qui vous a mis en cet état? (Acte 1, scène 16, DORANTE)
Ah, mon cousin je me meurs. (Acte 1, scène 16, LA-FLÈCHE)
Eh, de grâce, qu'on me fasse venir le suceur du régiment. (Acte 1, scène 16, LA FL?CHE)
Vous voilà dans un vilain cas, madame Jérôme, et j'en suis fâché pour l'amour de vous. (Acte 1, scène 17, L'ABBÉ)
Monsieur Dorante, ne me perdez pas, je vous conjure. (Acte 1, scène 17, MADAME-JÉRÔME)
Eh monsieur, voudriez-vous me ruiner ? (Acte 1, scène 17, MADAME-JÉRÔME)
Voici, fort à propos, monsieur le commissaire. (Acte 1, scène 18, DORANTE)
Monsieur, on vient de tuer ici un officier qui est de mes parents. (Acte 1, scène 18, DORANTE)
Votre laquais m'a informé de la chose, et j'amène des archers pour conduire les délinquants au Châtelet. (Acte 1, scène 18, LA-FLÈCHE)
Monsieur, je suis notaire royal, et conseiller du roi. (Acte 1, scène 18, JOBELIN)
Monsieur l'Abbé, faites en sorte que je n'aille point au Châtetet. (Acte 1, scène 18, MADAME-JÉRÔME)
Non non, madame l'a promise à monsieur Jobelin il faut la laisser faire. (Acte 1, scène 18, DORANTE)
Il n'a point d'autre patrimoine que son industrie, et il y a actuellement une sentence contre lui pour le paiement de sa charge n'est-il pas vrai, monsieur Jobelin ? (Acte 1, scène 18, L'ABBÉ)
Vous devez votre charge, monsieur ? (Acte 1, scène 18, MADAME-JÉRÔME)
Vraiment, un jour plus tard j'allais faire un joli marché! (Acte 1, scène 18, MADAME J?R?ME)
Oui, monsieur, puisque je suis détrompée, je serai ravie de donner ma fille à monsieur Dorante, pourvu qu'il apaise l'affaire qui vient d'arriver. (Acte 1, scène 18, MADAME-JÉRÔME)
Oh, pour cela, madame, il en est le maître, je vous assure. (Acte 1, scène 18, L'ABBÉ)
Çà, il n'y a qu'a dresser le contrat tout à l'heure. (Acte 1, scène 18, L'ABB?)
Monsieur Jobelin se trouve ici fort à propos. (Acte 1, scène 18, L'ABB?)
Quoi j'aurais encore la mortification de faire le contrat de mariage de mon rival ? (Acte 1, scène 18, JOBELIN)
Allons, monsieur l'Abbé, et monsieur le Commissaire, venez servir de témoins et signer au contrat que nous allons passer tout à 1'heure. (Acte 1, scène 18, DORANTE)
Ma foi, voilà une véritable aventure de café. (Acte 1, scène 18, LA-FLÈCHE)

LA CEINTURE MAGIQUE (1701)

Vous commencez à devenir grandes filles, mes enfants ; et à votre âge, je le sais par mon expérience, les jours sont longs et les années sont courtes. (Acte 1, scène 1, MADAME-MERLUCHE)
Je crois qu'il est temps, ou jamais, de songer à vous pourvoir. (Acte 1, scène 1, MADAME MERLUCHE)
Feu monsieur Goguelu, votre père, se voyant près d'aller rendre ses comptes en l'autre monde, s'avisa de faire un testament. (Acte 1, scène 1, MADAME MERLUCHE)
Il eût bien mieux fait de mourir subitement, le pauvre homme ! (Acte 1, scène 1, MADAME MERLUCHE)
Il vous laissa sous la tutelle, vous du Capitan, et vous du seigneur Trufaldin ; deux aussi grands benêts, sans les flatter, qu'il y en ait dans le pays. (Acte 1, scène 1, MADAME MERLUCHE)
En cette qualité, il a réglé qu'ils pourraient vous épouser au bout de l'an, ou bien vous marier à leur fantaisie. (Acte 1, scène 1, MADAME MERLUCHE)
Hé mais, ma tante pour ce qui est de moi, dame, je ne sais pas que vous dire, car, voyez-vous une fille, enfin, vous comprenez bien. (Acte 1, scène 1, LUCETTE)
Et le moyen d'acheminer la pudeur et la bienséance aux termes d'une déclaration comme celle-là. (Acte 1, scène 1, BALIVERNE)
Vous traitez les sentiments du coeur avec une autorité tyrannique, et vous ne leur donnez pas le temps de se développer par les gradations nécessaires. (Acte 1, scène 1, BALIVERNE)
Et vous, êtes-vous dans la résolution de prendre Trufaldin pour mari ? (Acte 1, scène 1, MADAME-MERLUCHE)
Puisque vous me défendez de périphraser mes élocutions, et que vous exigez de mon ingénuité le laconisme d'une décision monosyllabique la particule négative est celle dont je me servirai pour vous répondre. (Acte 1, scène 1, BALIVERNE)
Voilà bien du Phébus pour dire non. (Acte 1, scène 1, MADAME-MERLUCHE)
Qui est toujours vêtu si magnifiquement ? (Acte 1, scène 1, BALIVERNE)
Et qui loge dans la grande place, vis-à-vis la maison du gouverneur ? (Acte 1, scène 1, BALIVERNE)
Au diantre soit la petite mijaurée ! (Acte 1, scène 1, MADAME-MERLUCHE)
Je vois bien que vous ne le connaissez pas, comme votre soeur. (Acte 1, scène 1, MADAME-MERLUCHE)
Consentez-vous à le recevoir pour époux ? (Acte 1, scène 1, MADAME-MERLUCHE)
Je vais parler à vos tuteurs. (Acte 1, scène 1, MADAME-MERLUCHE)
S'ils y consentent, l'affaire se consommera dès aujourd'hui et s'ils n'y consentent point, je saurai bien les y obliger par force ou par adresse. (Acte 1, scène 1, MADAME MERLUCHE)
Qu'on porte mes armes chez le fourbisseur que mes pistolets soient bien nettoyés ; et que mon épée de combat soit prête au plus tard dans demi-heure. (Acte 1, scène 2, LE-CAPITAN)
Je reviens dans le moment qu'on m'attende au logis, et qu'on ait soin de faire bien mitonner mon potage pour ce soir. (Acte 1, scène 2, TRUFALDIN)
Je vous cherchais messieurs ; et j'ai une proposition à vous faire, à tous deux. (Acte 1, scène 2, MADAME-MERLUCHE)
Vous êtes tuteurs de mes nièces. (Acte 1, scène 2, MADAME-MERLUCHE)
Elles sont en âge d'être pourvues, et je dois, comme leur tante, penser à leur établissement. (Acte 1, scène 2, MADAME MERLUCHE)
Vous, seigneur Trufaldin, vous connaissez Horace ? (Acte 1, scène 2, MADAME MERLUCHE)
Et vous, seigneur Capitan, Octave est de vos voisins; il est dans le dessein de prendre Lucette pour épouse. (Acte 1, scène 2, MADAME MERLUCHE)
Allons seigneur Capitan. (Acte 1, scène 2, MADAME MERLUCHE)
Répondez, seigneur Trufaldin. (Acte 1, scène 2, LE-CAPITAN)
L'honneur vous appartient. (Acte 1, scène 2, TRUFALDIN)
Il ne faut point tant de cérémonies pour dire une parole. (Acte 1, scène 2, MADAME-MERLUCHE)
Parlez, vous, seigneur Trufaldin : quelle réponse faut-il que je fasse à Horace ? (Acte 1, scène 2, MADAME MERLUCHE)
Vous pouvez lui répondre qu'il n'a qu'a prendre parti ailleurs, et que je ne suis pas dans le sentiment de lui donner votre nièce. (Acte 1, scène 2, TRUFALDIN)
Par la raison que je suis dans le dessein de la prendre pour moi. (Acte 1, scène 2, TRUFALDIN)
Et pourquoi cela, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 2, MADAME-MERLUCHE)
Parce que je suis résolu, moi, de lui faire l'honneur de la prendre pour femme. (Acte 1, scène 2, LE-CAPITAN)
Je ne manquerai pas de leur dire cela de votre part : mais, en attendant, je puis vous répondre de la mienne, que mes nièces ne seront ni pour vous, ni pour vous. (Acte 1, scène 2, MADAME-MERLUCHE)
Et ou diable pouvez-vous trouver un parti plus avantageux un parti en qui se rencontrent plus éminemment le bien, la noblesse, et la valeur ? (Acte 1, scène 2, LE-CAPITAN)
Pour mon bien, il est connu de tout le monde. (Acte 1, scène 2, LE CAPITAN)
Quant à la noblesse cadédis, je descends, moi qui vous parle, en droite ligne de Nembroth et pour ce qui est de la valeur, celle d'Alexandre, celle de Thémistocle, de Scipion, de Pompée, de César ; vétilles. (Acte 1, scène 2, LE CAPITAN)
J'ai par-devers moi trente batailles plus sanglantes que celle du Granique, sans compter les combats singuliers, et les procédés, qui feront un jour le tableau le plus splendide du théâtre d'honneur. (Acte 1, scène 2, LE CAPITAN)
D'ailleurs je ne fais rien, moi, qu'avec délibération. (Acte 1, scène 2, LE-CAPITAN)
Mais, pour couper court, j'ai à vous dire, en un mot comme en cent, que je ne me soucie ni de Nembroth ni de Faribroth ; que je suis la tante de mes nièces ; et qu'à moins qu'elles ne consentent à vous épouser, je seconderai de tout mon pouvoir tous les stratagèmes qu'Horace et Octave mettront en oeuvre pour vous les enlever à l'un et à l'autre. (Acte 1, scène 2, MADAME-MERLUCHE)
Je rentre, et je vais sur-le-champ avoir une explication là-dessus. (Acte 1, scène 2, TRUFALDIN)
Mes nièces ne s'éloignent pas de vous épouser ; mais leurs tuteurs se sont mis dans la tête de les épouser eux-mêmes. (Acte 1, scène 3, MADAME-MERLUCHE)
Que ferons-nous pour détourner l'exécution de ce fatal dessein ? (Acte 1, scène 3, HORACE)
Quels moyens emploierons-nous pour empêcher ce funeste mariage ? (Acte 1, scène 3, OCTAVE)
Ce sont deux hommes très propres à donner dans tous les panneaux qu'on leur voudra tendre. (Acte 1, scène 3, MADAME-MERLUCHE)
Mais ils vont être furieusement en garde contre vous. (Acte 1, scène 3, MADAME MERLUCHE)
Votre soin est de faire en sorte de tirer mes nièces de chez eux pour les amener chez moi ; et le mien est de faire tenir vos contrats tout prêts, afin de profiter vite de l'occasion. (Acte 1, scène 3, MADAME MERLUCHE)
Mon cher Octave, n'imaginez-vous rien pour détourner l'orage qui nous menace ? (Acte 1, scène 4, HORACE)
Comment faire pour sortir du labyrinthe où nous sommes ? (Acte 1, scène 4, HORACE)
Et ce faquin de Capitan va être en garde contre toutes les tentatives que je pourrais faire pour parler à l'aimable Lucette. (Acte 1, scène 4, OCTAVE)
Nous ne pourrons pas même leur écrire. (Acte 1, scène 4, HORACE)
Tous nos valets leur sont connus. (Acte 1, scène 4, HORACE)
À quelle invention recourir ? (Acte 1, scène 4, OCTAVE)
J'ai toujours ouï dire que l'argent des sots est le patrimoine des gens d'esprit ; et cependant il n'est pas permis de prendre son bien où on le trouve, et vous êtes perpétuellement exposé aux irruptions de la populace, ou aux brutalités de la justice. (Acte 1, scène 5, FRANCISQUE)
Il faut voir si je serai plus heureux dans cette ville-ci que dans les autres ; et... (Acte 1, scène 5, FRANCISQUE)
Par quelle aventure te retrouvé-je en ce pays-ci ? (Acte 1, scène 5, OCTAVE)
Il semble que le ciel t'ait fait venir ici pour nous tirer d'embarras. (Acte 1, scène 5, OCTAVE)
Seigneur Horace, voilà l'homme qu'il nous faut le génie le plus heureux, l'esprit le plus fertile en expédients que nous puissions jamais trouver. (Acte 1, scène 5, OCTAVE)
Ma foi, monsieur, on a beau se tourmenter pour bien faire, quand on est né malheureux, on ne réussit jamais à rien. (Acte 1, scène 5, FRANCISQUE)
Nous étions cinq ou six qui avions fait une compagnie pour lever un droit sur les particuliers qui vont tard dans les rues. (Acte 1, scène 5, FRANCISQUE)
Nous nous dispersâmes ; et moi, qui ai toujours eu les inclinations belliqueuses, je me jetai dans le parti des armes. (Acte 1, scène 5, FRANCISQUE)
Comme je ne trouvai pas d'abord d'occasion d'aller exercer ma valeur sur la frontière, je me suis mis à faire la petite guerre dans Paris, où en peu de temps je me rendis assez recommandable. (Acte 1, scène 5, FRANCISQUE)
Au bruit de mes grandes actions, le lieutenant-criminel fut curieux de me voir. (Acte 1, scène 5, FRANCISQUE)
Il m'envoya un de ses gentilshommes, et me témoigna qu'il serait bien aise que nous eussions un quart_d_heure de conversation ensemble. (Acte 1, scène 5, FRANCISQUE)
Il en fut charmé ; et, pour me récompenser, il me donna, de son pur mouvement, un emploi sur les galères de France. (Acte 1, scène 5, FRANCISQUE)
J'y ai servi cinq ans avec honneur je m'y suis fort distingué. (Acte 1, scène 5, FRANCISQUE)
Je prends part aux dignités que ton mérite t'a procurées ; et... (Acte 1, scène 5, OCTAVE)
Si bien donc que, de peur d'être mordu ou estropié, il fallait nécessairement que je passasse par-dessus. (Acte 1, scène 5, FRANCISQUE)
Voilà un compère qui a de l'esprit, et qui pourrait bien, s'il voulait, nous tirer de l'inquiétude où nous sommes. (Acte 1, scène 5, HORACE)
Or ça, mon pauvre Francisque, te sens-tu toujours ces nobles dispositions que je t'ai vues autrefois, ce génie heureux pour la fourberie, cette généreuse tendresse pour l'argent, ce vertueux mépris des coups de bâton et des étrivières ? (Acte 1, scène 5, OCTAVE)
Toujours Monsieur. (Acte 1, scène 5, FRANCISQUE)
Je n'ai point varié ; et depuis que je ne vous ai vu j'ai encore fortifié mes perfections de la connaissance de tous les arts qui peuvent enrichir la profession de fourbe. (Acte 1, scène 5, FRANCISQUE)
Je suis empirique, astrologue, maître en fait d'armes, tailleur serrurier, maître à danser. (Acte 1, scène 5, FRANCISQUE)
En un mot, j'ai cinquante-trois métiers, avec lesquels je meurs de faim c'est la vérité mais si dans l'un ou dans l'autre je puis vous être bon à quelque chose, vous pouvez disposer librement de mon savoir-faire. (Acte 1, scène 5, FRANCISQUE)
Il s'agit de tromper la vigilance de deux Argus qui tiennent dans l'esclavage deux filles qui sont sous leur tutelle. (Acte 1, scène 5, OCTAVE)
De faire en sorte de les tirer de leur maison pour les conduire chez leur tante, qui est dans nos intérêts. (Acte 1, scène 5, OCTAVE)
Et de trouver moyen de leur faire tenir à chacune une lettre, qui les instruise de ce que nous aurons imaginé. (Acte 1, scène 5, HORACE)
L'un d'eux est le Capitan Escarbombardon qui demeure dans ce logis. (Acte 1, scène 5, OCTAVE)
J'en ai déjà ouï parler comme de deux imbéciles à jouer par-dessous jambe et s'ils sont, comme on me les a dépeints, je vous les expédierai en bref, sur ma parole. (Acte 1, scène 5, FRANCISQUE)
Seigneur Capitan en quelles dispositions avez-vous trouvé Lucette ? (Acte 1, scène 6, TRUFALDIN)
Je ne suis pas moins l'amour des belles que la terreur des ennemis. (Acte 1, scène 6, LE-CAPITAN)
Au contraire ma présence a fait une si vive impression sur son coeur, qu'elle en a perdu le sens ; et au lieu de oui, qu'elle voulait dire, elle m'a toujours répondu non. (Acte 1, scène 6, LE-CAPITAN)
Il faut que j'aie fait la même impression sur le coeur de la mienne ; car elle m'a répondu de la même manière. (Acte 1, scène 6, TRUFALDIN)
La pudeur les retient, sur ma parole. (Acte 1, scène 6, LE-CAPITAN)
Cela se pourrait bien ; car j'ai ouï dire à la mienne, qui lit les romans, qu'Astrée ne déclara sa passion à Céladon qu'à la fin du cinquième volume. (Acte 1, scène 6, TRUFALDIN)
Je trouve la chose assez problématique et je voudrais, pour beaucoup, être éclairci de la vérité. (Acte 1, scène 6, TRUFALDIN)
Il m'a dit du premier coup, tout ce qui m'est arrivé depuis que je suis au monde et il m'a assuré qu'il vous ferait voir, clair comme le jour, si vous êtes aimés de mes nièces. (Acte 1, scène 7, MADAME-MERLUCHE)
Puisse Jupiter, dans le signe du Lion, présider toujours à vos entreprises. (Acte 1, scène 8, FRANCISQUE)
Je suis le célèbre astrotogue Melchior Alcofribas, issu en droite ligne de la nymphe Égérie et du sylphe Oromasis, petit-fils de Mercure Trismégiste, neveu d'Agrippa, oncle de Nostradamus, beau-frère de Mélusine, et cousin-germain de l'Almanach de Milan. (Acte 1, scène 8, FRANCISQUE)
Vous voyez en moi le type, le prototype et l'archétype des philosophes, l'intendant-général des sept planètes, le commissaire ordonnateur des éclipses et le gouverneur perpétuel des deux ourses, du dragon, du serpent, du chien, de l'hydre, du taureau, du lion, du scorpion, et de toute la ménagerie céleste. (Acte 1, scène 8, FRANCISQUE)
Monsieur le docteur, nous voudrions... (Acte 1, scène 8, TRUFALDIN)
Depuis ce temps-là, j'ai parcouru tous les royaumes de la terre : la France, l'Espagne, l'Italie, la Turquie, la Hongrie l'Esclavonie, la Moldavie, la Scythie, la Tartarie, l'Arabie, l'Abyssinie, l'Egypte et le pays du Maine et enfin je suis venu m'établir en cette ville, pour me reposer un peu de toutes mes longues fatigues. (Acte 1, scène 8, FRANCISQUE)
Vous devez avoir apporté beaucoup de curiosités de tous ces pays étrangers que vous venez de nommer ? (Acte 1, scène 8, TRUFALDIN)
Sans doute; mais j'en ai donné la plus grande partie au cabinet du Roi des Terres Australes ; et je n'ai apporté avec moi qu'une pomme de canne au bec de corbin, faite d'une dent de lait de l'éléphant blanc ; une pyramide d'Égypte avec la momie de Pharaon ; un basilic d'Éthiopie qui a tué deux cent mille hommes aux guerres de Congo ; le perroquet du grand Mogol, qui parle dix-sept sortes de langues, et répondait aux harangues des ambassadeurs ; une fiole de sens commun, dont je vous ferai présent, si vous voulez ; et une perruque faite des cheveux de la comète qui parut en mille-six-cent-quatre-vingt-un. (Acte 1, scène 8, FRANCISQUE)
Mon ami, je veux, pour joindre à ces raretés, te faire présent d'une de mes épées. (Acte 1, scène 8, LE-CAPITAN)
Monsieur le docteur, nous sommes persuadés de votre admirable savoir, et nous vous dirons de nous éclaircir un doute. (Acte 1, scène 8, TRUFALDIN)
Nous sommes tuteurs de deux jeunes personnes que nous avons dessein d'épouser mais leur tante n'y veut point consentir, qu'elle ne sache si nous en sommes aimés et elles s'expliquent là-dessus d'une manière très ambiguë. (Acte 1, scène 8, TRUFALDIN)
C'est-à-dire que le soleil de leurs regards a fait éclipser la lune de votre entendement ; et que vous voudriez savoir par moi si l'étoile de vos désirs se pourra trouver quelque jour en conjonction avec la planète de leur consentement. (Acte 1, scène 8, FRANCISQUE)
J'en ai vu une entre autres, la plus appétissante du monde, et j'ai volé après elle pour la gober ; mais comme j'en étais tout proche, il est venu un étourneau qui me l'a enlevée sur la moustache et tout d'un coup j'ai repris ma figure humaine, avec cette différence que je me suis trouvé un nez si long, que je n'en ai jamais pu voir le bout. (Acte 1, scène 8, TRUFALDIN)
Oui c'est cela assurément. (Acte 1, scène 8, FRANCISQUE)
Pour l'ordinaire. (Acte 1, scène 8, TRUFALDIN)
Toujours, quand je vais à l'air. (Acte 1, scène 8, TRUFALDIN)
Passe pour cela. (Acte 1, scène 8, TRUFALDIN)
Je vous en prie de tout mon coeur. (Acte 1, scène 8, TRUFALDIN)
Si j'avais achevé ma carte cosmo-géo-hydro-chorotopographique du royaume de Saturne, je vous mettrais l'affaire au net dans le moment mais au défaut de cela, j'ai une ceinture constellée qui a servi autrefois au prêtre Jean dans une semblable occasion et qui fera le même effet, après quelques préparations nécessaires. (Acte 1, scène 8, FRANCISQUE)
Oui, à genoux, et appuyez-vous sur vos deux mains. (Acte 1, scène 8, FRANCISQUE)
Allons, vous monsieur le spadassin qui bâillez aux corneilles, à genoux. (Acte 1, scène 8, FRANCISQUE)
Comment, malheureux, à genoux, moi ! (Acte 1, scène 8, LE-CAPITAN)
Si tout l'univers s'écroulait sur mes épaules, il n'aurait pas le talent de me faire plier la jambe. (Acte 1, scène 8, LE CAPITAN)
Monsieur le docteur ! (Acte 1, scène 8, LE-CAPITAN)
Et qu'enfin après avoir été hydropique, pulmonique, épiteptique paralytique, et par-dessus cela phrénétique, vous mourrez hérétique. (Acte 1, scène 8, FRANCISQUE)
Holà, monsieur le docteur, ne vous en allez pas nous nous mettrons comme il vous plaira. (Acte 1, scène 8, LE-CAPITAN)
Ne tournez pas la tête. (Acte 1, scène 8, FRANCISQUE)
Ne tournez pas la tête. (Acte 1, scène 8, FRANCISQUE)
Messieurs, voici un argument qui vous fera voir l'existence, la certitude et l'évidence de l'astrologie judiciaire. (Acte 1, scène 8, FRANCISQUE)
Je crois pourtant que ce sont les planètes. (Acte 1, scène 8, FRANCISQUE)
Alqui : le pôle arctique et le pôle antarctique formant une espèce de triangle hexagone, par la sympathie qu'il y a avec l'antipathie des rayons du soleil et de la lune il s'ensuit que la réverbération... de la subordination... qui se trouve... pour ainsi dire... par exemple... comme... dans un tourbillon : les influences... les influences... Comment vous appelez-vous ? (Acte 1, scène 8, FRANCISQUE)
Je m'appelle le seigneur Trufaldin. (Acte 1, scène 8, TRUFALDIN)
Pourquoi diable vous appelez-vous comme cela ? (Acte 1, scène 8, FRANCISQUE)
Il ne faut qu'un nom comme celui-là, pour déconcerter tout l'observatoire. (Acte 1, scène 8, FRANCISQUE)
Apportez nous donc vitement votre ceinture constellée. (Acte 1, scène 8, TRUFALDIN)
Vous ne pourrez jamais vous en servir avec ce harnais. (Acte 1, scène 8, FRANCISQUE)
Que vous plaît-il, seigneur Capitan ? (Acte 1, scène 9, LUCETTE)
Que désirez-vous, seigneur Trufaldin ? (Acte 1, scène 9, BALIVERNE)
Ce n'est rien, seigneur Capitan. (Acte 1, scène 9, LUCETTE)
C'est un rire de réminiscence, monsieur. (Acte 1, scène 9, BALIVERNE)
Je vous apporte la ceinture en question. (Acte 1, scène 10, FRANCISQUE)
Cela ne pourra jamais vous servir séparément car pour bien faire, il faut que vous soyez extrêmement serrés. (Acte 1, scène 10, FRANCISQUE)
Elle a assez de longueur pour vous servir en même temps. (Acte 1, scène 10, FRANCISQUE)
Bon, bon ! Personne ne passe à l'heure qu'il est. (Acte 1, scène 10, FRANCISQUE)
Elle est d'acier, monsieur le docteur ? (Acte 1, scène 10, TRUFALDIN)
C'est une ceinture magique, semée de talismans, gravés an signe et à l'heure de Mercure, en quadrat avec Jupiter. (Acte 1, scène 10, FRANCISQUE)
Cela ne fera-t-il point peur au seigneur Trufaldin ? (Acte 1, scène 10, LE-CAPITAN)
Vous la fermez au cadenas, monsieur le docteur ? (Acte 1, scène 10, LE-CAPITAN)
Vous allez voir tout à l'heure quelque chose qui vous surprendra. (Acte 1, scène 10, FRANCISQUE)
Je suis fort serré, monsieur le docteur. (Acte 1, scène 10, LE-CAPITAN)
Tant mieux, vous ne sauriez l'être trop. (Acte 1, scène 10, FRANCISQUE)
Demeurez là je vais faire un tour, et je reviens dans le moment. (Acte 1, scène 10, FRANCISQUE)
Ne voyez-vous rien, seigneur Capitan ? (Acte 1, scène 11, TRUFALDIN)
Seigneur Trufaldin, je vous souhaite toutes sortes de prospérités. (Acte 1, scène 11, BALIVERNE)
Seigneur Capitan, je suis votre très humble servante. (Acte 1, scène 11, LUCETTE)
Il me l'emmène, seigneur Capitan ! (Acte 1, scène 11, TRUFALDIN)
Elle s'en va avec lui, seigneur Trufaldin ! (Acte 1, scène 11, LE-CAPITAN)
Nous sommes pris pour dupes ! (Acte 1, scène 11, TRUFALDIN)
C'est une fourberie. (Acte 1, scène 12, LE-CAPITAN)
Vous aurez... (Acte 1, scène 12, LE-CAPITAN)
Vous n'irez pas si loin, messieurs; nous voici. (Acte 1, scène 13, HORACE)
Je vous ai proposé tantôt deux partis sortables pour mes nièces. (Acte 1, scène 13, MADAME-MERLUCHE)
Vous avez voulu vous approprier leurs personnes et leur bien cela ne vous a pas réussi elles sont chez moi. (Acte 1, scène 13, MADAME MERLUCHE)
J'ai signé leur contrat le voilà ; et si vous voulez être décadenassés, il faut que vous preniez la peine de le signer aussi. (Acte 1, scène 13, MADAME MERLUCHE)
Seigneur Capitan, je veux bien commencer par vous mettre en liberté ; mais quand vous y serez, soyez persuadé que je vous donnerai les étrivières jusqu'à ce que vous ayez signé. (Acte 1, scène 13, OCTAVE)
Seigneur Octave et vous seigneur Horace venez chez moi pour y célébrer vos mariages. (Acte 1, scène 13, MADAME-MERLUCHE)
Et vous, messieurs, rentrez chacun dans vos logis ; et, si vous m'en croyez, ne parlez de cette aventure que le moins qu'il vous sera possible. (Acte 1, scène 13, MADAME MERLUCHE)

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: Entity: line 2: parser error : Start tag expected, '<' not found in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: LES AVENTURES DU ROI PAUSOLE in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

Warning: simplexml_load_string() [function.simplexml-load-string]: ^ in /htdocs/pages/programmes/rechercheAuteur.php on line 97

JASON, ou LA TOISON D'OR (1694)

Leur permet de se réunir. v.4 (Prologue, scène 1, PAN)
Et vous, peuples heureux qui vivez sur ces bords, v.6 (Prologue, scène 1, PAN)
Chantez la valeur et la gloire v.9 (Prologue, scène 1, PAN)
Du héros qui vous rend heureux v.10 (Prologue, scène 1, PAN)
Consacre dans vos coeurs ses bienfaits généreux v.12 (Prologue, scène 1, PAN)
Chantons la valeur et la gloire v.13 (Prologue, scène 1, LE CHOEUR)
Du héros qui nous rend heureux, v.14 (Prologue, scène 1, LE CHOEUR)
Consacre dans nos coeurs ses bienfaits généreux. v.16 (Prologue, scène 1, LE CHOEUR)
Pour partager tes soins et )e pou voir des Dieux, v.24 (Prologue, scène 1, PAN)
Fixe mon séjour en ces lieux; v.25 (Prologue, scène 1, PAN)
C'est lui qui sur ces bords m'ordonne de paraître v.26 (Prologue, scène 1, PAN)
Leur perfide coeur m'abandonne v.28 (Prologue, scène 1, PAN)
Pour suivre la fière Bellone, v.29 (Prologue, scène 1, PAN)
Et leur main sacrilège a brisé mes autels v.30 (Prologue, scène 1, PAN)
Mais contre leur rage funeste, v.31 (Prologue, scène 1, PAN)
Et son empire est aujourd'hui v.33 (Prologue, scène 1, PAN)
Vainqueur de cent peuples jaloux, v.35 (Prologue, scène 1, PAN)
Que pour forcer leur injuste courroux v.37 (Prologue, scène 1, PAN)
Son coeur se montre favorable v.40 (Prologue, scène 1, LA-PAIX)
Leur orgueil, mille fois soumis, v.41 (Prologue, scène 1, LA PAIX)
Renaît du malheur qui l'accable. v.42 (Prologue, scène 1, LA PAIX)
De leurs derniers efforts tout l'effet se réduit v.44 (Prologue, scène 1, PAN)
À pouvoir immoler leurs peuples en alarmes v.45 (Prologue, scène 1, PAN)
À toutes les horreurs de Mars ; v.46 (Prologue, scène 1, PAN)
Et contre leurs propres remparts v.47 (Prologue, scène 1, PAN)
Tourner la fureur de leurs armes. v.48 (Prologue, scène 1, PAN)
Laissons-les s'égarer dans leurs vagues projets, v.49 (Prologue, scène 1, LA-PAIX)
Et goûtons les douceurs d'un repos plein d'attraits. v.50 (Prologue, scène 1, LA PAIX)
Rappelons en ces lieux l'amour et les plaisirs; v.52 (Prologue, scène 1, PAN_PAIX)
Signalons le bonheur qui s'offre à nos desirs. v.54 (Prologue, scène 1, PAN, PAIX)
Tôt ou tard l'amour nous engage. v.55 (Prologue, scène 1, PREMIER-BERGER)
C'est un juste tribut qu'on doit à ce vainqueur; v.56 (Prologue, scène 1, PREMIER BERGER)
Quand la raison nous dit que nous avons un coeur, v.57 (Prologue, scène 1, PREMIER BERGER)
L'amour nous en apprend l'usage. v.58 (Prologue, scène 1, PREMIER BERGER)
En vain, pour fuir l'amour, un coeur veut se contraindre : v.59 (Prologue, scène 1, SECOND-BERGER)
Et tout ce qu'on fait pour l'éteindre, v.61 (Prologue, scène 1, SECOND BERGER)
Retraçons aujourd'hui la célèbre entreprise v.63 (Prologue, scène 1, LA-PAIX)
Qui conduisit Jason sur les bords de Colchos v.64 (Prologue, scène 1, LA PAIX)
Venez, rassemblez-vous dans ces heureux climats. v.68 (Prologue, scène 1, LE CHOEUR)
Colchos garde en ses murs ce dépôt précieux v.74 (Acte 2, scène 1, ORPHÉE)
Le ciel nous y conduit : leur troupe est toute prête ; v.75 (Acte 2, scène 1, ORPH?E)
Au milieu des horreurs d'une guerre effroyable, v.77 (Acte 2, scène 1, JASON)
Le Scythe sur ces bords a porté t'épouvante v.80 (Acte 2, scène 1, JASON)
D'un combat furieux nous voyons les apprêts. v.81 (Acte 2, scène 1, JASON)
Combattons pour ses intérêts, v.83 (Acte 2, scène 1, JASON)
Pour nous engager à vous croire, v.86 (Acte 2, scène 1, ORPHÉE)
Cessez de prendre un vain détour v.87 (Acte 2, scène 1, ORPH?E)
Sert souvent à cacher l'amour. v.89 (Acte 2, scène 1, ORPH?E)
Et lorsqu'un sort heureux répond à notre attente, v.92 (Acte 2, scène 1, ORPH?E)
Est-il temps de languir dans une amour nouvelle? v.95 (Acte 2, scène 1, ORPH?E)
N'en suspendrez-vous point le cours trop odieux ?a v.96 (Acte 2, scène 1, ORPH?E)
Que pour venir être en ces lieux v.98 (Acte 2, scène 1, ORPH?E)
Tu connais mes malheurs v.100 (Acte 2, scène 1, JASON)
Vainement je voudrais te cacher mes douleurs. v.101 (Acte 2, scène 1, JASON)
Hypsipyle m'aimait mon coeur brûlait pour elle v.102 (Acte 2, scène 1, JASON)
Les jours les plus heureux n'étaient faits que pour nous. v.103 (Acte 2, scène 1, JASON)
Que je serais heureux sans vous ! v.105 (Acte 2, scène 1, JASON)
La perte d'un bonheur que je trouvais si doux, v.107 (Acte 2, scène 1, JASON)
Porte à mon coeur les plus sensibles coups v.108 (Acte 2, scène 1, JASON)
Trop cruel souvenir d'un bonheur qui n'est plus, v.110 (Acte 2, scène 1, JASON)
N'offrez plus à mon coeur votre douceur passée v.111 (Acte 2, scène 1, JASON)
Pourquoi m'entretenir des biens que j'ai perdus ? v.113 (Acte 2, scène 1, JASON)
Trop cruel souvenir d'un bonheur qui n'est plus, v.117 (Acte 2, scène 1, JASON)
N'offrez plus à mon coeur votre douceur passée. v.118 (Acte 2, scène 1, JASON)
Tandis qu'en cette cour vous prodiguez vos voeux, v.119 (Acte 2, scène 1, ORPHÉE)
Et plains mon destin rigoureux ; v.122 (Acte 2, scène 1, JASON)
Pour prévenir les coups du sort, v.124 (Acte 2, scène 1, JASON)
Et quelle valeur indomptable v.127 (Acte 2, scène 1, JASON)
De ses enchantements pourrait forcer le cours ? v.128 (Acte 2, scène 1, JASON)
Pour vaincre son art redoutable v.129 (Acte 2, scène 1, JASON)
L'Amour, le seul .Amour m'offre ici son secours. v.130 (Acte 2, scène 1, JASON)
À de feintes ardeurs j'immole ma tendresse v.132 (Acte 2, scène 1, JASON)
Ah ! C'est une rigueur extrême v.134 (Acte 2, scène 1, JASON)
Pour s'attacher à ce qu'on n'aime pas ! v.136 (Acte 2, scène 1, JASON)
Cours rassembler nos Grecs ; je te suis, laisse-nous. v.138 (Acte 2, scène 1, JASON)
Ah ! Fuyez un séjour d'horreur et de tristesse. v.140 (Acte 2, scène 2, JASON)
Arrêter en ces lieux l'ardeur qui vous anime ; v.142 (Acte 2, scène 2, MÉDÉE)
Partez, volez, courez servir le Roi : v.143 (Acte 2, scène 2, M?D?E)
Plus votre coeur est magnanime, v.145 (Acte 2, scène 2, M?D?E)
Tous les honneurs de la victoire v.149 (Acte 2, scène 2, JASON)
Pourront-ils me payer des douceurs que je perds ? v.150 (Acte 2, scène 2, JASON)
Vous m'aimez, votre ardeur, m'est chère v.151 (Acte 2, scène 2, MÉDÉE)
Je frémis des périls où vous allez courir v.152 (Acte 2, scène 2, M?D?E)
Et l'amour doit se taire. v.154 (Acte 2, scène 2, M?D?E)
Je crains pour vous le trouble où je me vois. v.158 (Acte 2, scène 2, M?D?E)
Courons, courons où l'honneur nous appelle, v.163 (Acte 2, scène 3, COMBATTANTS)
Remplissons tout de sang et de terreur ; v.164 (Acte 2, scène 3, COMBATTANTS)
Que le trépas, le carnage et l'horreur v.165 (Acte 2, scène 3, COMBATTANTS)
Que de cris furieux v.167 (Acte 2, scène 3, MÉDÉE)
Que notre ardeur se renouvelle, v.169 (Acte 2, scène 3, COMBATTANTS)
Que notre ardeur se renouvelle v.173 (Acte 2, scène 3, COMBATTANTS)
Quelle horreur ! Quelle triste image ! v.175 (Acte 2, scène 3, MÉDÉE)
Mon coeur se sent glacer d'effroi. v.176 (Acte 2, scène 3, M?D?E)
Ô ciel détourne un si cruel présage ! v.178 (Acte 2, scène 3, M?D?E)
C'est à toi seul que j'ai recours, v.179 (Acte 2, scène 3, M?D?E)
Mon art de leurs destins ne peut changer le cours, v.180 (Acte 2, scène 3, M?D?E)
Juste ciel ! Prends soin de leurs jours, v.183 (Acte 2, scène 3, M?D?E)
J'implore ton secours. v.184 (Acte 2, scène 3, M?D?E)
Jason poursuit encore un reste d'ennemis, v.190 (Acte 2, scène 4, LE ROI)
Qui ne saurait longtemps occuper son courage : v.191 (Acte 2, scène 4, LE ROI)
Vous allez revoir ce vainqueur, v.192 (Acte 2, scène 4, LE ROI)
D'avoir su toucher votre coeur. v.195 (Acte 2, scène 4, LE ROI)
De leur perfide sang ont fait rougir la terre. v.197 (Acte 2, scène 2, JASON)
Leur roi seul échappé de ce désordre affreux, v.198 (Acte 2, scène 2, JASON)
Traînait de ses soldats les débris malheureux v.199 (Acte 2, scène 2, JASON)
Qui vous assure un plein repos. v.209 (Acte 2, scène 2, LE ROI)
Pour célébrer sa gloire, v.210 (Acte 2, scène 2, LE ROI, MÉDÉE)
Pour célébrer sa gloire, v.214 (Acte 2, scène 2, LE CHOEUR)
Les Dieux ont pour nous v.224 (Acte 2, scène 2, SUIVANTES DE MÉDÉE)
Fait éclater leur puissance, v.225 (Acte 2, scène 2, SUIVANTES DE M?D?E)
De leur courroux v.228 (Acte 2, scène 2, SUIVANTES DE M?D?E)
Finit le cours de nos plaintes ; v.231 (Acte 2, scène 2, SUIVANTES DE M?D?E)
La paix va régner sur la terre : v.234 (Acte 2, scène 2, LE CHOEUR)
Vivons heureux, profitons des beaux jours : v.235 (Acte 2, scène 2, LE CHOEUR)
Vont faire place aux doux chants des amours. v.237 (Acte 2, scène 2, LE CHOEUR)
Laisse-moi respirer, malheureuse contrainte, v.238 (Acte 3, scène 1, JASON)
Sans ce secours ne peut m'être permis v.248 (Acte 3, scène 1, JASON)
Que dis-je ? Ah ! Bannissons une terreur honteuse, v.250 (Acte 3, scène 1, JASON)
Où ton coeur s'abandonne. v.261 (Acte 3, scène 2, VÉNUS)
L'Amour veut par tes soins être victorieux, v.262 (Acte 3, scène 2, V?NUS)
Je veux que l'hymen en ce jour v.271 (Acte 3, scène 3, LE ROI)
Joignez aux honneurs de la gloire v.273 (Acte 3, scène 3, LE ROI)
Les douceurs de l'amour. v.274 (Acte 3, scène 3, LE ROI)
Que mon destin a de douceur ! v.276 (Acte 3, scène 3, JASON)
Après un tel bienfait, m'est-il permis, Seigneur, v.277 (Acte 3, scène 3, JASON)
Parlez, et quelque bien qui flatte ici leurs yeux, v.283 (Acte 3, scène 3, LE ROI)
Tant que le ciel pour eux répandra sa lumière, v.285 (Acte 3, scène 3, JASON)
Daignez à leur valeur guerrière v.288 (Acte 3, scène 3, JASON)
Et pourquoi vous charger des ordres du destin ? v.294 (Acte 3, scène 3, LE ROI)
Le Dieu du jour vous donna la naissance, v.295 (Acte 3, scène 3, JASON)
Tout comble ici votre bonheur extrême : v.298 (Acte 3, scène 3, JASON)
Pour nous, qu'un fier tyran tient ses lois soumis, v.301 (Acte 3, scène 3, JASON)
Tel est le malheur qui nous presse, v.302 (Acte 3, scène 3, JASON)
Si de notre retour la Toison n'est le prix. v.304 (Acte 3, scène 3, JASON)
Quelle fureur vous porte à chercher le trépas ? v.307 (Acte 3, scène 3, LE ROI)
J'ai juré de vous satisfaire v.311 (Acte 3, scène 3, LE ROI)
Je ne saurais m'en dégager v.312 (Acte 3, scène 3, LE ROI)
Ne saurait vous changer, v.314 (Acte 3, scène 3, LE ROI)
Dans quel mortel chagrin un tel discours me laisse ? v.317 (Acte 3, scène 4, JASON)
Que je sens un cruel tourment ? v.318 (Acte 3, scène 4, JASON)
Qui n'a que trop mérité mon courroux. v.322 (Acte 3, scène 4, MÉDÉE)
Du plus ardent amour mon coeur ressent les coups, v.324 (Acte 3, scène 4, JASON)
Si je dois vivre pour vous. v.326 (Acte 3, scène 4, JASON)
Je dois vivre aussi pour elle. v.327 (Acte 3, scène 4, JASON)
Exilés du climat qui nous donna le jour, v.333 (Acte 3, scène 4, JASON)
À méditer notre retour v.335 (Acte 3, scène 4, JASON)
Malheureux ! J'ai pitié de ta témérité, v.337 (Acte 3, scène 4, MÉDÉE)
Tu cours à ta perte certaine. v.338 (Acte 3, scène 4, M?D?E)
Deux taureaux indomptés sont les premiers remparts v.341 (Acte 3, scène 4, M?D?E)
La flamme qui se mêle à leur brûlante haleine v.343 (Acte 3, scène 4, M?D?E)
Forme autour d'eux un affreux tourbillon ; v.344 (Acte 3, scène 4, M?D?E)
Il faut forcer leur fureur inhumaine v.345 (Acte 3, scène 4, M?D?E)
À tracer sur la plaine un pénible sillon. v.346 (Acte 3, scène 4, M?D?E)
Qui se rassembleront pour te livrer la guerre. v.350 (Acte 3, scène 4, M?D?E)
Ce n'est pas tout encore : un dragon furieux v.351 (Acte 3, scène 4, M?D?E)
Rien ne saurait tromper sa fureur vigilante. v.354 (Acte 3, scène 4, M?D?E)
Mon courage et les Dieux sont garants de mon sort. v.358 (Acte 3, scène 4, JASON)
Va, cours ; je ne te retiens plus ; v.361 (Acte 3, scène 4, MÉDÉE)
Mais après les périls dont je t'ai peint l'horreur v.363 (Acte 3, scène 4, M?D?E)
Redoute encor Médée et sa fureur. v.364 (Acte 3, scène 4, M?D?E)
Vaine fureur, impuissante colère ! v.365 (Acte 3, scène 5, JASON)
Non, non, ce n'est pas toi qui causes mes tourments ; v.366 (Acte 3, scène 5, JASON)
Vaine fureur, impuissante colère, v.369 (Acte 3, scène 5, JASON)
Non, non, ce n'est pas toi qui causes mes tourments ; v.370 (Acte 3, scène 5, JASON)
À mes regards surpris quel objet se présente 1 v.374 (Acte 3, scène 5, JASON)
Sont-ce là les secours que vous m'aviez promis ? v.380 (Acte 3, scène 5, JASON)
Que vois-je ? Et quelle est ma douleur ? v.382 (Acte 3, scène 6, HYPSIPILE)
Un noir pressentiment s'empare de mon c?ur ; v.384 (Acte 3, scène 6, HYPSIPILE)
Ô Neptune ! En ces lieux ne m'auriez-vous conduite v.385 (Acte 3, scène 6, HYPSIPILE)
Que pour voir de plus près son crime et mon malheur ? v.386 (Acte 3, scène 6, HYPSIPILE)
Ah que vous déchirez mon coeur ! v.388 (Acte 3, scène 6, HYPSIPILE)
Sans tenir mon âme en langueur! v.390 (Acte 3, scène 6, HYPSIPILE)
Ah ! Que vous déchirez mon coeur ? v.392 (Acte 3, scène 6, HYPSIPILE)
Si des maux de l'amour l'absence est le plus rude, v.393 (Acte 3, scène 6, HYPSIPILE)
J'en ai soutenu la rigueur; v.394 (Acte 3, scène 6, HYPSIPILE)
De tout mon courage est vainqueur : v.396 (Acte 3, scène 6, HYPSIPILE)
Ah ! Que vous déchirez mon c?ur ! v.398 (Acte 3, scène 6, HYPSIPILE)
Son coeur t'aime toujours avec sincérité, v.400 (Acte 3, scène 7, NEPTUNE)
Sur les rapports trompeurs d'une vaine apparence, v.401 (Acte 3, scène 7, NEPTUNE)
Divinités qui régnez sur les ondes, v.403 (Acte 3, scène 7, NEPTUNE)
Toujours l'Empire des mers v.418 (Acte 3, scène 8, UNE NÉRÉIDE)
Toujours les vents et l'orage v.420 (Acte 3, scène 8, UNE N?R?IDE)
Mais dans l'amoureux empire v.422 (Acte 3, scène 8, UNE N?R?IDE)
L'ardeur de notre zèle. v.427 (Acte 3, scène 8, LE CHOEUR)
Forme toujours pour elle v.430 (Acte 3, scène 8, LE CHOEUR)
Les plus heureux moments. v.431 (Acte 3, scène 8, LE CHOEUR)
Vos jeux ont des charmes pour moi : v.432 (Acte 3, scène 8, HYPSIPILE)
Et mon amour près de Jason m'appelle ; v.434 (Acte 3, scène 8, HYPSIPILE)
Laissez-moi quitter ce séjour, v.435 (Acte 3, scène 8, HYPSIPILE)
Sont autant de moments dérobés à l'amour. v.437 (Acte 3, scène 8, HYPSIPILE)
Fatal courroux, haine mortelle, v.438 (Acte 3, scène 1, MÉDÉE)
Venez me secourir contre un amour rebelle. v.439 (Acte 3, scène 1, M?D?E)
Par un mépris plein de froideur v.440 (Acte 3, scène 1, M?D?E)
Me fait connaître mon erreur. v.443 (Acte 3, scène 1, M?D?E)
Fatal courroux, haine mortelle, v.444 (Acte 3, scène 1, M?D?E)
Venez me secourir contre un amour rebelle. v.445 (Acte 3, scène 1, M?D?E)
Mes transports furieux ! v.451 (Acte 3, scène 1, M?D?E)
Pénétrons le secret de leur intelligence ! v.453 (Acte 3, scène 1, M?D?E)
Que cette heureuse cour en reçoit davantage ! v.455 (Acte 3, scène 2, MÉDÉE)
L'amour n'aurait jamais embelli ce rivage. v.459 (Acte 3, scène 2, M?D?E)
Pour les coeurs que l'amour a blessés de ses traits v.463 (Acte 3, scène 2, HYPSIPILE)
Dans cette illustre cour je vois chacun me rendre v.464 (Acte 3, scène 2, HYPSIPILE)
Tout ce qu'en mes États j'aurais osé prétendre ; v.465 (Acte 3, scène 2, HYPSIPILE)
Au soin de ses amours rien ne peut l'arracher. v.469 (Acte 3, scène 2, MÉDÉE)
Votre coeur en semble étonné ? v.471 (Acte 3, scène 2, MÉDÉE)
Aux plaisirs de l'amour était inaccessible. v.473 (Acte 3, scène 2, HYPSIPILE)
Le plaisir peut avoir son tour v.474 (Acte 3, scène 2, MÉDÉE)
Un héros se doit à l'amour v.476 (Acte 3, scène 2, M?D?E)
Pour lui seul en ces lieux ma tendresse m'appelle, v.479 (Acte 3, scène 2, HYPSIPILE)
Soupirer pour d'autres attraits. v.481 (Acte 3, scène 2, HYPSIPILE)
Ne peut-on s'assurer de sa fidélité ? v.483 (Acte 3, scène 2, HYPSIPILE)
Faut-il, pour connaître un volage v.484 (Acte 3, scène 2, HYPSIPILE)
Non, non ; mon faible coeur n'est plus en ma puissance v.490 (Acte 3, scène 2, HYPSIPILE)
D'une trop vive ardeur se sent animer ; v.491 (Acte 3, scène 2, HYPSIPILE)
En vain d'un fier courroux nous voulons nous armer. v.493 (Acte 3, scène 2, HYPSIPILE)
Jamais l'amour n'a tant de violence, v.494 (Acte 3, scène 2, HYPSIPILE)
Qui tourne contre ma rivale, v.498 (Acte 3, scène 2, HYPSIPILE)
Faible raison, inutile secours ? v.503 (Acte 3, scène 3, HYPSIPILE)
Puis-je écouter, hélas ! Vos superbes discours, v.504 (Acte 3, scène 3, HYPSIPILE)
Quand mon coeur révolté s'arme contre moi-même? v.505 (Acte 3, scène 3, HYPSIPILE)
Faible raison, inutile secours, v.506 (Acte 3, scène 3, HYPSIPILE)
Cruel, vous savez trop que mon faible courroux v.512 (Acte 3, scène 4, HYPSIPILE)
Ne saurait vaincre ma tendresse v.513 (Acte 3, scène 4, HYPSIPILE)
Que vous savez que j'ai pour vous. v.515 (Acte 3, scène 4, HYPSIPILE)
De la plus tendre ardeur mon âme est possédée, v.516 (Acte 3, scène 4, JASON)
Et si j'ai feint pour elle une coupable ardeur, v.520 (Acte 3, scène 4, JASON)
C'est un crime des Dieux, et non pas de mon coeur. v.521 (Acte 3, scène 4, JASON)
Médée est ma rivale ? Et dans ce triste jour v.523 (Acte 3, scène 4, HYPSIPILE)
Mon désespoir et mon amour. v.525 (Acte 3, scène 4, HYPSIPILE)
Tout m'assure à la fois du malheur que je crains. v.530 (Acte 3, scène 4, HYPSIPILE)
Il soumet la nature, et transporte à son choix, v.534 (Acte 3, scène 4, JASON)
Dans le coeur de Jason sa force est inutile. v.537 (Acte 3, scène 4, JASON)
Mon amour doit vous rassurer. v.541 (Acte 3, scène 4, JASON)
Que vos discours ont de puissance ! v.542 (Acte 3, scène 4, HYPSIPILE)
C'en est fait, et mon c?ur se rend à vos serments : v.543 (Acte 3, scène 4, HYPSIPILE)
Heureuse d'avoir pu juger par mes tourments v.544 (Acte 3, scène 4, HYPSIPILE)
De mon amour et de votre constance. v.545 (Acte 3, scène 4, HYPSIPILE)
Ne nous plaignons point des rigueurs v.546 (Acte 3, scène 4, JASON_HYPSIPILE_ORPHÉE)
Où le tendre amour nous expose, v.547 (Acte 3, scène 4, JASON, HYPSIPILE, ORPH?E)
Souvent les plus vives douleurs v.548 (Acte 3, scène 4, JASON, HYPSIPILE, ORPH?E)
Éclatez, il est temps, mes jalouses fureurs. v.553 (Acte 3, scène 5, MÉDÉE)
Que ce palais se change en un séjour d'horreurs. v.555 (Acte 3, scène 5, M?D?E)
Venez, accourez, vengez-moi v.558 (Acte 3, scène 5, M?D?E)
Ô Dieux ! Soyez-nous secourables. v.561 (Acte 3, scène 5, JASON, HYPSIPILE, ORPHÉE)
De tant de monstres furieux v.567 (Acte 3, scène 5, JASON)
Répands ici ta douceur infinie. v.569 (Acte 3, scène 5, ORPHÉE)
La fureur et la rage, v.571 (Acte 3, scène 5, ORPH?E)
Le coeur le plus sauvage. v.573 (Acte 3, scène 5, ORPH?E)
De tes douceurs v.574 (Acte 3, scène 5, ORPH?E)
Quel coeur peut se défendre ? v.575 (Acte 3, scène 5, ORPH?E)
Tes sons flatteurs v.576 (Acte 3, scène 5, ORPH?E)
Répands ici ta douceur infinie. v.579 (Acte 3, scène 5, ORPH?E)
Répands ici ta douceur infinie. v.585 (Acte 3, scène 5, ORPH?E)
Pourra nous arracher à l'horreur de ces lieux? v.589 (Acte 3, scène 5, HYPSIPILE, JASON, ORPHÉE)
L'amour vient terminer votre peine cruelle, v.590 (Acte 3, scène 6, L'AMOUR)
Tendres amants, soyez heureux. v.591 (Acte 3, scène 6, L'AMOUR)
Tôt ou tard un heureux moment v.597 (Acte 3, scène 6, L'AMOUR)
De votre tourment. v.599 (Acte 3, scène 6, L'AMOUR)
L'amour comble vos désirs, v.601 (Acte 3, scène 6, L'AMOUR)
Que tout ressente ici l'amour et sa puissance. v.605 (Acte 3, scène 6, L'AMOUR)
Les Plaisirs et les Jeux sont ici de retour. v.606 (Acte 3, scène 7, LE CHOEUR)
Que de coeurs aujourd'hui vont se rendre à l'amour ! v.607 (Acte 3, scène 7, LE CHOEUR)
Les Ris, les Plaisirs, les beaux jours, v.612 (Acte 3, scène 7, UN-PLAISIR)
Font naître les amours. v.613 (Acte 3, scène 7, UN PLAISIR)
Tous nos jours vont couler sans alarmes. v.615 (Acte 3, scène 7, UN-AUTRE-PLAISIR)
L'Amour nous fait sentir les plus doux de ses traits, v.616 (Acte 3, scène 7, UN AUTRE PLAISIR)
Il réserve pour nous les biens les plus parfaits. v.617 (Acte 3, scène 7, UN AUTRE PLAISIR)
Célébrons jamais les charmantes douceurs v.620 (Acte 3, scène 7, LE CHOEUR)
Que les feux de l'Amour font naître dans les coeurs. v.621 (Acte 3, scène 7, LE CHOEUR)
Les Plaisirs et les Jeux sont ici de retour, v.622 (Acte 3, scène 7, LE CHOEUR)
Que de coeurs aujourd'hui vont se rendre à l'Amour ! v.623 (Acte 3, scène 7, LE CHOEUR)
De quel étonnement je sens saisir mon coeur ! v.624 (Acte 3, scène 8, MÉDÉE)
Quand je lève le bras pour venger mon outrage, v.626 (Acte 3, scène 8, M?D?E)
Quelle invisible main enchaîne ma fureur ? v.627 (Acte 3, scène 8, M?D?E)
Remplissons ce séjour de nouvelles alarmes. v.629 (Acte 3, scène 8, M?D?E)
Enfers, écoutez-moi. Tout est sourd à ma voix. v.630 (Acte 3, scène 8, M?D?E)
C'est l'unique recours des coeurs désespérés ; v.633 (Acte 3, scène 8, M?D?E)
Porte des coups plus assurés. v.635 (Acte 3, scène 8, M?D?E)
Que les Démons, l'Enfer et les Dieux conjurés. v.636 (Acte 3, scène 8, M?D?E)
Contre l'Amour, hélas ! De quoi nous servez-vous ? v.640 (Acte 3, scène 8, M?D?E)
Ne troublez pas l'heureuse paix v.647 (Acte 4, scène 1, LE CHOEUR)
Qui règne en ce séjour tranquille. v.648 (Acte 4, scène 1, LE CHOEUR)
La Sibylle séjourne en ces lieux souterrains, v.649 (Acte 4, scène 1, SUIVANTE DE LA SIBYLLE)
Des arbitres de la Nature, v.651 (Acte 4, scène 1, SUIVANTE DE LA SIBYLLE)
Du profond avenir perce la nuit obscure. v.654 (Acte 4, scène 1, SUIVANTE DE LA SIBYLLE)
Ne troublez pas l'heureuse paix v.657 (Acte 4, scène 1, LE CHOEUR)
Qui règne en ce séjour tranquille. v.658 (Acte 4, scène 1, LE CHOEUR)
Cet heureux asile, v.667 (Acte 4, scène 1, SUIVANTES, SIBYLLE, CHOEUR)
Les chagrins qui suivent l'amour v.668 (Acte 4, scène 1, SUIVANTES, SIBYLLE, CHOEUR)
N'osent troubler ce beau séjour ; v.669 (Acte 4, scène 1, SUIVANTES, SIBYLLE, CHOEUR)
Gardons-nous de livrer nos coeurs v.676 (Acte 4, scène 1, SUIVANTES, SIBYLLE, CHOEUR)
Aux appas trompeurs v.677 (Acte 4, scène 1, SUIVANTES, SIBYLLE, CHOEUR)
D'un bonheur fragile, v.678 (Acte 4, scène 1, SUIVANTES, SIBYLLE, CHOEUR)
Ose porter ici ses regards curieux, v.683 (Acte 4, scène 1, LE CHOEUR)
Toi, pour qui l'avenir est sans obscurité, v.693 (Acte 4, scène 2, MÉDÉE)
Mais mon amour dément mes yeux et ma raison. v.698 (Acte 4, scène 2, M?D?E)
Ne cherche plus à t'assurer v.703 (Acte 4, scène 2, LA-SIBYLLE)
Des malheurs que ton coeur peut craindre, v.704 (Acte 4, scène 2, LA SIBYLLE)
C'est toujours un bien d'espérer, v.705 (Acte 4, scène 2, LA SIBYLLE)
Si Jason me trahit, je mourrai de douleur, v.709 (Acte 4, scène 2, MÉDÉE)
Que le jaloux soupçon qui dévore mon coeur. v.711 (Acte 4, scène 2, M?D?E)
C'est sur son feuillage sacré v.714 (Acte 4, scène 2, LA-SIBYLLE)
Défendent aux coeurs criminels v.717 (Acte 4, scène 2, LA SIBYLLE)
Si par quelque noirceur ton coeur est profané, v.719 (Acte 4, scène 2, LA SIBYLLE)
De la fureur des vents jouet infortuné. v.721 (Acte 4, scène 2, LA SIBYLLE)
Quels affreux sifflements ! Quels épais tourbillons ! v.724 (Acte 4, scène 2, MÉDÉE)
Pour m'expliquer du ciel les redoutables lois. v.727 (Acte 4, scène 2, MÉDÉE)
Mes sens sont agités d'une sainte fureur. v.729 (Acte 4, scène 2, LA-SIBYLLE)
Dieux ! Quel spectacle plein d'horreur! 1 v.731 (Acte 4, scène 2, LA SIBYLLE)
Tu meurs, ô déplorable amante! v.732 (Acte 4, scène 2, LA SIBYLLE)
Tu t'immoles toi-même à ta vaine terreur ; v.733 (Acte 4, scène 2, LA SIBYLLE)
Jouit en paix de ton erreur. v.735 (Acte 4, scène 2, LA SIBYLLE)
Va cimenter son bonheur odieux ? v.737 (Acte 4, scène 2, LA SIBYLLE)
Tremble, malheureuse coupable, v.738 (Acte 4, scène 2, LA SIBYLLE)
Crains le juste courroux des Dieux. v.739 (Acte 4, scène 2, LA SIBYLLE)
Allons, par mes discours et par mon artifice ; v.746 (Acte 4, scène 3, MÉDÉE)
Ne pourrai-je sortir du trouble où je me vois ? v.749 (Acte 5, scène 1, HYPSIPILE)
Épargnez-moi l'horreur de le voir expirer ; v.756 (Acte 5, scène 1, HYPSIPILE)
C'est trop persécuter votre innocente ardeur v.759 (Acte 5, scène 2, MÉDÉE)
Qui n'a servi qu'à tourmenter mon coeur. v.762 (Acte 5, scène 2, M?D?E)
Les destins l'ont puni, mon courroux est calmé. v.766 (Acte 5, scène 2, M?D?E)
Qu'entends-je, malheureuse ! v.767 (Acte 5, scène 2, HYPSIPILE)
Le pourrait emporter sur Médée et les Dieux ? v.770 (Acte 5, scène 2, MÉDÉE)
Voyez le sang couler étendu sur ce bord. v.773 (Acte 5, scène 2, M?D?E)
Votre douleur est légitime, v.776 (Acte 5, scène 2, MÉDÉE)
Et ce fer va finir ma vie et mes douleurs. v.783 (Acte 5, scène 2, HYPSIPILE)
Chère ombre, cher amant c'est pour toi que je meurs. v.785 (Acte 5, scène 2, HYPSIPILE)
Meurs, objet odieux, satisfais mon envie. v.786 (Acte 5, scène 3, MÉDÉE)
C'en est fait ; mon amour n'a plus rien qui le gêne, v.790 (Acte 5, scène 3, M?D?E)
Des farouches taureaux qui défendent ces lieux v.794 (Acte 5, scène 3, M?D?E)
Que dis-je ? Malheureuse et quel est mon espoir ? v.797 (Acte 5, scène 3, M?D?E)
Dans le fond de mon coeur je l'entends qui murmure ? v.799 (Acte 5, scène 3, M?D?E)
C'est trop renouveler le tourment que j'endure. v.802 (Acte 5, scène 3, M?D?E)
Les droits de l'amour sont plus forts v.803 (Acte 5, scène 3, M?D?E)
Que tous les droits de la nature. v.804 (Acte 5, scène 3, M?D?E)
Savez-vous la rigueur des destins en courroux? v.805 (Acte 5, scène 4, LE ROI)
Seigneur, que dites-vous? v.806 (Acte 5, scène 4, MÉDÉE)
Déjà les fiers taureaux, qui de cette carrière v.807 (Acte 5, scène 4, LE ROI)
Ont succombé sous l'effort de leurs coups. v.809 (Acte 5, scène 4, LE ROI)
Que ne pourra point leur courage ? v.811 (Acte 5, scène 4, LE ROI)
Ah ! S'il faut que le sort soit propice à leurs voeux, v.812 (Acte 5, scène 4, LE ROI)
Que deviendrai-je, hélas ! Monarque malheureux? v.813 (Acte 5, scène 4, LE ROI)
Pourquoi troubler votre repos? v.815 (Acte 5, scène 4, MÉDÉE)
Mille soldats armés à leurs yeux vont s'offrir. v.822 (Acte 5, scène 4, M?D?E)
De nos destins communs reposez-vous sur moi. v.825 (Acte 5, scène 4, M?D?E)
Elle meurt avec ma rivale ; v.843 (Acte 5, scène 6, MÉDÉE)
De mon coeur je ne suis plus maîtresse: v.846 (Acte 5, scène 6, MÉDÉE)
La nature cède à l'amour. v.847 (Acte 5, scène 6, M?D?E)
Par ce gage éclatant racheter ton retour. v.849 (Acte 5, scène 6, M?D?E)
Mes yeux sont obscurcis par d'affreuses ténèbres, v.856 (Acte 5, scène 6, JASON)
Je vous revois ? Dieux, quel bonheur ! v.860 (Acte 5, scène 6, JASON)
Jason, connaissez votre erreur, v.861 (Acte 5, scène 6, ORPHÉE)
Pourquoi m'arrachez-vous un bien si précieux ? v.866 (Acte 5, scène 6, JASON)
Un calme heureux succède à mes transports, v.869 (Acte 5, scène 6, JASON)
Je reconnais enfin ce barbare séjour, v.871 (Acte 5, scène 6, JASON)
Ces lieux où j'ai perdu l'objet de mon amour. v.872 (Acte 5, scène 6, JASON)
Ne tardons plus, cédons à la fureur extrême v.873 (Acte 5, scène 6, JASON)
Succède à la douceur de venger ce que j'aime. v.876 (Acte 5, scène 6, JASON)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 3 textes (soit une présence dans 0,16 % des textes) dans lesquels il y a 704 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 234,67 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Prologue	Acte 2	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Total
1	LE CAF?	181	0	0	0	0	0	181
2	LE CAFÉ	10	0	0	0	0	0	10
3	LA CEINTURE MAGIQUE	155	0	0	0	0	0	155
4	JASON, ou LA TOISON D'OR	0	39	76	165	36	42	358
	Total	346	39	76	165	36	42	704